Suite de la grève des travailleurs sociaux

Le jeudi 16 juin, l’appel intersyndical à la grève a réuni 5000 manifestants à Paris (voir communiqué de presse intersyndical).

Les Ministres de la Cohésion Sociale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, sous la pression, ont été dans l’obligation de reconnaitre les revendications légitimes exprimées concernant la reconnaissance des niveaux de diplômes. Un projet de décret reconnaissant les formations du Travail Social à niveau II (français) et niveau 6 (européen) est en préparation (annoncé et attendu pour l’automne 2011).

L’intersyndicale reste extrêmement vigilante sur la rédaction et la publication du décret.

Cette première étape doit se traduire par des avancées statutaires concrètes : la catégorie A dans la Fonction Publique et sa transposition dans le secteur privé.

L’intersyndicale nationale exige une rencontre interministérielle pour que ces dispositions soient actées et mises en œuvre par les Ministres concernés, dans les plus brefs délais.

L’intersyndicale nationale et les associations professionnelles se rencontrent le 29 juin 2011 pour travailler à la poursuite et à l’amplification du mouvement pour l’aboutissement des revendications :

Des salaires à la hauteur des qualifications et des responsabilités assurées par l’ensemble des personnels sociaux et éducatifs.

Dans la Loire, nous avions proposé une action locale pour les grévistes souhaitant se mobiliser sur place (voir article publié dans la tribune le progrès le 17 juin). Des professionnels du Conseil Général de la ville de Saint-Etienne et des étudiants Assistants sociaux et Educateurs spécialisés de l’IREIS se sont rassemblés devant la préfecture (une soixantaine de personnes). Le Directeur de cabinet du Préfet a reçu une délégation (suite au courrier intersyndical joint). Nous avons exposé nos revendications et lui avons remis des pétitions que nous avions fait signer sur place. Au Conseil Général le nombre de grévistes (55 grévistes) est plus faible que le 7 avril (79 grévistes contre 26 grévistes le16/03/2011). Est-ce lié à un découragement des professionnels, à des semaines de travail plus courte avec de nombreuses vacances ?...

Pourtant, c’est grâce à la mobilisation que nous avons obtenu des avancées sur le plan de la reconnaissance de nos formations.

RESTONS MOBILISÉS pour qu’elles aboutissent à une revalorisation salariale avec l’intégration à la catégorie A